Avril 2024 : Qui était mon Sosa 924 ?

Après avoir évoqué les vies de mes Sosa 124, 224 et 424 en janvier, février et mars dernier, c’est aujourd’hui de mon Sosa 924 qu’il va être question.

Il s’agit de Louis DESBOUIS, l’AAAAAGP de ma grand-mère maternelle.

Louis est né à Saint-Plaisir, une petite commune située dans l’Allier entre Montluçon et Moulins. Son père est sabotier et se nomme François DESBOUYS (ou DUBOUIS) et sa mère Marie (ou Jeanne) BERNARD. Avant lui sont nés trois enfants : Jean en 1721, Marie en 1723 et un autre Jean en 1725. Après lui viendront au monde deux filles : Madeleine en 1731 et Marguerite en 1735.

AD 03 – Saint-Plaisir GG9 – vue 29/180

Transcription : « Le 7me Mars 1728 a esté baptisé Louis, fils de François Desbouys, sabotier, et de Jeanne Bernard, sa femme. A esté parrein Louis Aguillaume et marreine Marg[ueri]te Mornat qui ne signent. »

La mère de Louis décède en août 1758 et son père se remarie seulement 5 jours plus tard avec Anne BRUNET dont il a trois autres enfants. Mais elle aussi décède en mai 1764 et son père épouse en troisièmes noces Françoise LEBRE un an plus tard. C’est ainsi que Louis aura des frères et sœurs plus jeunes que ses propres enfants !

En effet, Louis épouse Marie THEVENIN le 09 février 1751 à Saint-Plaisir. Elle est la fille d’Antoine THEVENIN ? un laboureur domicilié à Saint-Plaisir, et d’Anne PETIT, son épouse. Louis est alors âgé de près de 23 ans et Marie n’en a que 19.

Louis et Marie s’installent dans un premier temps dans la commune de Couleuvre où naissent leurs deux premiers enfants : Marie en mars 1752 et François en octobre 1753.

Puis la famille s’installe à Theneuille où naîtront encore douze enfants : Jean en mai 1755, Blaise en février 1757, Anne en juillet 1758, Rémi en avril 1760, Pierre en mars 1762, Madeleine en avril 1764, Louis en mars 1766, Gilbert en mai 1768, Jeanne en avril 1770, François et Gilbert en mars 1773 et enfin Antoine en juillet 1775.

Marie est âgée de 44 ans à la naissance de son quatorzième enfant. Etrangement, seuls deux de ses enfants décèdent dans leur première année, tandis que sept d’entre eux atteignent l’âge du mariage…

Marie décède néanmoins en octobre 1777, laissant son époux veuf avec encore 10 enfants vivants. Est-ce le chagrin provoqué par les décès successifs de Jean, Antoine et Jeanne qui l’ont tuée ? Peut-être… A moins que ce ne soient ses très nombreuses et trop rapprochées grossesses…

Comme son père avant lui, Louis exerce la profession de sabotier tout au long de sa vie comme l’attestent les actes de baptêmes de ses enfants, où il n’est d’ailleurs presque jamais présent !

Après le décès de sa première femme, Louis épouse en secondes noces Marie CHAPUT le 20 juin 1780 à Cérilly. Il est alors âgé de 52 ans.

Louis décède à Theneuille le 17 juin 1789 à l’âge de 61 ans.

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Transcription : « L’an mil sept cens quatre-vingt-neuf, le dix huitième jour du mois de juin, le corps de Louïs Desbouis, décédé d’hier âgé d’environ soixante deux ans, vivant sabb[otier] et époux de Marie Chappu a été inhumé par moi curé soussigné dans le cimetière de cette paroisse en présence de Pierre Debord, voiturier, et de François Desbouïs, sabb[otier], son fils, tous de cette paroisse, qui ont déclaré ne sçavoir signer de ce interpellés. »

Mars 2024 : Qui était mon Sosa 424 ?

Après avoir évoqué la vie de mes Sosa 124 et 224, je laisse volontairement de côté le 324 appartenant à ma branche paternelle. C’est donc aujourd’hui avec l’individu portant le numéro 424 que je poursuis… Mais qui était-ce ?

Il s’agit de Michel MURAT, né le 29 octobre 1751 à Saint-Fargeol dans le département de l’Allier. Il a pour parrain et marraine des cousins.

Figure 1 Saint-Fargeol – GG3 – vue 7/100

Transcription : « Michel Murat, fils légitime de François et de Marie Bourdier, né à Villeboniet* le vingt neuf octobre, fut baptisé le même jour. Son parrain fut Michel Peyronnet, sa maraine Anne Peyronnet qui n’ont seû signer enquis. »

*actuellement Villebonnet

Michel est le quatrième enfant de François MURAT (ou DEMURAT), probablement âgé de 36 ans, et de Marie BOURDIER, âgée d’environ 38 ans.

Avant lui sont nées à Marcillat, paroisse voisine, Catherine en août 1740 et Marie en décembre 1743. Puis sont nés à St-Fargeol Jean en mars 1746 et Jeanne en avril 1749.

Une petite sœur prénommée Marthe viendra ensuite au monde en août 1753.

Michel passe toute son enfance dans sa commune de naissance où il devient métayer.

A l’âge de 24 ans, le 13 février 1776, il épouse Jeanne DUPUIS, une jeune fille âgée de 22 ans originaire de Marcillat.

Les bans ont été publiés par trois fois à Marcillat et à St-Fargeol comme il se doit, et les fiançailles ont été célébrées à Marcillat. Les parents des jeunes mariés sont présents ainsi que le parrain de Michel et le frère de Jeanne qui sont leurs témoins.

Neuf mois plus tard, Jeanne met au monde leur premier enfant, une fille prénommée Marthe qui a pour parrain un frère de Jeanne, et pour marraine la sœur cadette de Michel.

Puis le couple quitte St-Fargeol pour Marcillat, juste au nord, où naissent leurs six autres enfants : Jean en février 1779, Gilbert en juin 1781, Marie en mars 1784, Jacques en janvier 1786, Jean, dit Cadet, en mai 1788 et une autre Marie en novembre 1791, la première étant décédée deux semaines après sa naissance.

Entre temps, Michel a perdu successivement son père puis sa mère en février et novembre 1781…

En dehors de la petite Marie qui décède prématurément, tous les enfants du couple vivront jusqu’à l’âge du mariage.

Entre 1791 et 1800, la famille quitte cette fois-ci Marcillat pour Arpheuilles-St-Priest, quelques kilomètres plus au nord. Michel y exerce la profession de cultivateur avant de devenir métayer sur la commune de Lavault-Ste-Anne située au sud de Montluçon.

C’est là qu’il finit ses jours et décède le 08 septembre 1827 à l’âge de 75 ans.

Figure 2 Lavault-Ste-Anne – 2E 137 9 – vue 16/154

Transcription : « L’an mil huit cent vingt sept et le huit du mois de septembre à sept heures du matin, par devant nous Louis Cantat, maire de la commune de Lavaus Ste Anne, remplissant les fonctions d’officier de l’état civil de la commune de Lavaux Ste Anne, canton de Montluçon, département de l’Allier, sont comparut Jean Murat, âgé de quarante an, météyé au lieu de la Caire, fils du décédé, lequel nous a déclaré que Michel Murat, sont père âgé de quatre vingt quatre ans décédé au lieux de Bisseret le huit du moi de septembre à sept heures du matin, épous de Jeanne Dupuit, météyér en cette commune. Lesdites déclaration faite en présance de Cadet Murat, âgé de cinquante an, fils du décédé, et de Gilbert Chevallier, âgé de soisante an, tout les deux laboureure en cette commune. De tout quoi nous avons rédigé le présan acte dont nous avons donné lecture au partie comparante qui on déclaré ne savoir signe avec nous. »

Son épouse lui survit pendant trois années et décède à son tour en janvier 1831 à l’âge de 77 ans.

Février 2024 : Qui était mon Sosa 224 ?

Après avoir évoqué la vie de Jean LIMOGES, mon Sosa 124, au mois de janvier, je vais vous présenter ce mois-ci mon Sosa 224. Il se nomme Gilbert VENUAT. Il est né le 02 septembre 1771 dans le très joli village de Hérisson situé au nord de Montluçon dans le département de l’Allier. Il est le troisième enfant de Gilbert VENUAT, un cultivateur âgé de 40 ans, et de Marie AUTIXIER, son épouse âgée de près de 30 ans.

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Transcription : « L’an mil sept cent soixante [et] onze, le trois septembre a été par moi vicaire soussigné baptisé Gilbert né d’hier sur les neuf heures du soir du légitime mariage de Gilbert Vénuat, l[a]b[oureu]r à la Bourse, et de Marie Autixier, son épouse. Le parrain a été Gilbert Autixier, demeurant à Chevalières, et la marainne Anne Autixier, demeurant aux Sotivais de la p[aroi]sse de Cosne, qui, le père absent, ont déclaré ne savoir signer de ce interpellés. Theurault, vic[aire] d’Hérisson. »

Avant Gilbert sont nés Jean en novembre 1763 et Jeanne en mars 1767. Tous deux sont toujours vivants à la naissance de Gilbert.

La famille quitte Hérisson peu de temps après sa naissance pour la commune limitrophe de Saint-Caprais où vit également son grand-père paternel, Charles.

Après lui, sa mère met au monde un enfant sans vie en mai 1777, puis Madeleine en avril 1779 et Marie en mai 1782.

Le grand-père Charles décède en décembre 1782, puis Madeleine en novembre 1783… Gilbert passe toute son enfance à Saint-Caprais auprès de ses parents, de son frère et de ses sœurs. Il devient laboureur, comme son père avant lui.

Le 14 mai 1793, alors qu’il est âgé de 21 ans et à peine majeur, Gilbert épouse Catherine FRAGNON, une jeune fille âgée de 19 ans originaire du Vilhain – autre commune voisine de Saint-Caprais – et fille des défunts Gilbert FRAGNON et Anne AUCLAIR. Le même jour, le frère aîné de Gilbert épouse Jeanne, la sœur aînée de Catherine. Aucun d’entre eux ne sait signer…

Un an après le mariage, le père de Gilbert décède à l’âge de 63 ans.

Le jeune couple habite pendant plusieurs années à Saint-Caprais où naissent neuf enfants : Jeanne en 1796, Claire en 1797, Gilbert en 1799, Jean en 1801, Barthélémy en 1803, Jeanne en 1805, Pierre en 1806, Marie en 1808 et Gilbert en 1811. Malheureusement, Jeanne, Claire, Barthélémy, Jeanne et Marie décèdent alors qu’ils sont encore de jeunes enfants.

La famille quitte Saint-Caprais et s’installe provisoirement à Louroux-Bourbonnais où naît Jean en 1813, puis à Hérisson auprès de la mère de Gilbert. C’est là que naît leur dernier enfant – Louise – en juillet 1815.

La même année, la mère de Gilbert décède à son tour.

Gilbert ne lui survit que quelques années et meurt dans sa commune de naissance le 24 septembre 1820 à l’âge de 49 ans.

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Transcription : « L’an mil huit cent vingt, le vingt quatre septembre heure de onze du matin, devant nous maire et officier de l’état civil de la ville et commune d’Hérisson, chef lieu de canton, département de l’Allier, ont comparu François Petit, laboureur âgé de quarante deux ans, et Charles Perony, aussi laboureur âgé de trente ans, voisins du défunt cy-après et domiciliés en cette commune, lesquels nous ont déclaré qu’aujourd’huy à deux heures du matin est décédé en son domicile sis à La Bourse du Lac de cette commune et à l’âge de quarante neuf ans, Gilbert Vénuat, né en cette commune d’Hérisson, fils de feu Gilbert Vénuat, vivant laboureur, et de défunte Marie Autixier, et époux de Catherine Fragnon. Lesquels, après lecture du présent acte, ont déclaré ne savoir écrire ni signer de ce enquis. G[ilbe]rt Petit maire. »

#2024

Janvier : qui était mon Sosa 124 ?

Mon Sosa 124 se nomme Jean LIMOGES. Il est né à Saint-Victor, au nord de Montluçon dans le département de l’Allier, le 11 juillet 1827. Il est le fils de Joseph LIMOGES et de Jeanne DESTERNES, un couple de métayers dont il est le deuxième enfant. Il a une sœur aînée prénommée Madeleine et trois jeunes frères – Gilbert, Sébastien et Barthélémy – dont le cadet décède à seulement neuf mois.

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Jean passe toute son enfance dans sa commune de naissance. De nombreuses personnes vivent dans son foyer : ses parents et ses quatre frères et sœur, mais aussi son oncle maternel Jean avec sa femme Anne et leur fils Gilbert, sa grand-mère maternelle Madeleine, un autre oncle maternel prénommé lui aussi Jean, un cousin prénommé Joseph et enfin deux domestiques.

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En mars 1839, sa grand-mère maternelle décède, puis son père en février 1840 alors que Jean est âgé de 12 ans. La composition du foyer s’en voit modifiée : son oncle et sa famille constituent un foyer tandis que Jean, sa mère et ses frères et sœur en constituent un autre, voisin toutefois du précédent…

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Jean devient cultivateur. Lui, sa mère et ses frères réintègrent la maison de son oncle Jean pour quelques années avant de quitter Saint-Victor pour la commune voisine de Verneix.

C’est là que sa mère décède en décembre 1850.

Quelques mois plus tard, Jean rencontre Marie MAUME, une couturière de seize mois sa cadette, originaire de Saint-Angel, tout près de chez lui. Elle est la fille de Pierre MAUME, boucher de son métier, et de Françoise TINARDON.

Jean l’épouse le 04 novembre 1851. Il est alors âgé de 24 ans ; elle en a 22.

Le jeune couple établit son domicile à Verneix où naissent quatre enfants : Pierre en septembre 1852, Gilbert en août 1854, Jeanne en février 1857 et Jean Pierre en mars 1859.

La seule fille du couple décède en avril 1861. La famille quitte alors Verneix pour la commune voisine de Bizeneuille où naissent deux autres enfants : Louis en juillet 1862 et Marguerite en novembre 1864.

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La famille emploie deux domestiques lorsque les enfants sont en bas âge, puis une seule, Marie DECHERY, qui épousera le fils aîné de Jean en décembre 1877 !

Jean n’aura pas le temps d’assister à ce mariage – ni à celui de ses autres enfants – car il décède le 14 septembre 1875 à l’âge de 48 ans.

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2024…

Avec 2024 qui débute, j’aurais pu – comme certains – me pencher sur la vie de mon Sosa 2024. Seulement voilà : la branche où il se situe s’arrête pour moi au Sosa 63. Il s’agit de Marie DECHERY, née d’une autre Marie DECHERY, domestique à Bizeneuille (03) puis à Deneuille-les-Mines (03), et d’un père inconnu…

En revanche, 2024 sera pour moi l’occasion de me pencher sur d’autres individus dont les numéros Sosa se terminent par 24. Je ferai l’impasse sur le numéro 24 que j’ai déjà traité lors du ChallengeAZ au vingtième jour (T comme Trisaïeul), mais je tâcherai d’en apprendre davantage sur les individus portant les numéros 124, 224…

Z comme Hippolyte Alexandre Zaïre Hédiard

En ce dernier jour du Challenge AZ, je n’ai pas pu résister à l’envie de chercher qui était Hippolyte Alexandre Zaïre Hédiard, l’AAGP de la grand-mère maternelle de mon compagnon.
C’est évidemment son prénom Zaïre qui m’intrigue : d’où vient ce prénom qui évoque tout naturellement l’Afrique? Une recherche sur internet m’apprend que l’origine en est grecque, ce qui me surprend tout autant ! Voyons quelle a été la vie de cet homme…

Hippolyte Alexandre Zaïre est né le 22/12/1802 à Putanges (61) du mariage de Pierre Hédiard et Marie Françoise Aubert. Son père est tourneur de profession et il sait signer.

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Il se marie le 20/01/1831, à l’âge de 28 ans, à Chambois (61) avec Rose Simon, de 10 ans sa cadette.
Leur acte de mariage ne précise pas la profession des futurs époux mais, comme son père avant lui, Zaïre – comme il est semble-t-il usuellement nommé – sait signer.

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Je perds ensuite la trace du jeune couple jusqu’en 1838 où ils donnent naissance à une petite fille prénommée Delphine Herminie. Ils vivent alors à Tillières-sur-Arve (27). Zaïre est garçon maréchal.

Zaïre décède à Caen (14) le 20/01/1851 à l’âge de 48 ans. Il est maréchal et réside apparemment à Chambois…

AD 14 – Caen

Y comme Yann et comme GuffroY

Il y a 20 ans en arrière, Yann L., l’ami d’enfance de mon compagnon, s’amusait à dire : « Nous sommes cousins car j’ai des Guffroy parmi mes ancêtres ».
A cette époque, je pratiquais déjà la généalogie depuis plusieurs années, mais n’avais pas souhaité effectuer de recherches dans ma branche paternelle. De son côté, le père de Yann avait lui remonté sur plusieurs générations et avait effectivement quelques porteurs de mon patronyme parmi ses ascendants paternels.
Yann et moi avons continué à nous surnommer « cousins » en plaisantant, bien que les chances soient relativement faibles de voir ce lien avéré entre nous sachant que lui était né à Dijon (21) et moi à Montluçon (03).

Quelques temps après, j’ai finalement décidé d’entreprendre de mon côté des recherches sur ma branche paternelle… jusqu’à nous trouver, à Yann et moi, un ancêtre commun : Pierre Ghislain Guffroy, mon Sosa 128, son Sosa 70.

Pierre Ghislain Guffroy est né à Avion (62) le 23/01/1764 du mariage de Joseph et de Marie Isabelle Hugot dont il est le quatrième enfant.

AD 62 – Avion – 5 MIR 065/1

Il se marie à Avion le 13/02/1787 avec Hyacinthe Joseph Faucqueur, une jeune fille originaire de la même commune et âgée de 19 ans. Cette dernière est déjà enceinte et accouche 3 mois plus tard de leur premier fils : Amédée Louis Joseph.
Il auront par la suite Pierre François en septembre 1788 qui décède 7 mois plus tard ; un troisième fils, prénommé à nouveau Pierre François, naît en mars 1790 décède à son tour peu avant ses deux ans. Leur quatrième fils se nomme Pierre François Joseph et vient au monde en octobre 1793. Vient ensuite une première fille, Marie Joseph, en août 1795 ; mais elle décède 11 mois plus tard…
En avril 1797, c’est un cinquième fils qui voit le jour : Pierre Ghislain Joseph.
Le septième enfant, en septembre 1798, est à nouveau un fils nommé Augustin Joseph.
La seconde fille du couple se prénomme Marie Joseph Augustine et elle naît en juillet 1800. Trois ans plus tard, en septembre 1803, c’est au tour de Joseph de faire ses premiers pas dans la vie. Il est mon ancêtre.

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Un dixième enfant (une 3ème fille) naît en avril 1805 du couple Guffroy-Faucqueur : Vénérande, qui est l’ancêtre de Yann

et en juillet AD 62 – Avion – 5 MIR 065/1

Deux autres enfants verront le jour en mars 1807 et en juillet 1808, respectivement Gabriel et Germain Joseph, mais tous deux mourront très jeunes.

Joseph se marie une première fois en 1827, mais son épouse décède en 1832. Cette même année, c’est Vénérande qui se marie à son tour avant de donner naissance à 8 enfants parmi lesquels Ludivine Caroline, ancêtre de Yann, qui aura à son tour 9 enfants.
Joseph se remarie en 1833 avec celle qui donnera naissance à mon ancêtre Olivier Antoine qui aura lui aussi 9 enfants…

X comme EudoXie

EudoXie Sidonie est née à Petite-Synthe (59) le 28 décembre 1871 du mariage de Charles Louis PLANCKE et de Fidélie Élise PETILLON. Elle est leur neuvième enfant dans une fratrie qui en comptera dix.

Le 03 novembre 1890, Sidonie donne naissance à une petite fille prénommée Zoé Eugénie. Elle n’est pas mariée, mais le père reconnaît l’enfant… Elle épouse finalement Jules Alfred BUY le 04 mai 1891 à Saint-Pol-sur-Mer (59). Elle est âgée de 19 ans et elle exerce la profession de journalière ; lui a deux ans de plus et il est menuisier.
Le couple s’installe à Saint-Pol-sur-Mer, au 645 rue de la République. Très vite, une deuxième fillette vient au monde : Julia Eudoxie qui naît en novembre 1891, mais elle succombe trois semaines plus tard… Puis viennent successivement Jules en 1894 (il décède 11 mois plus tard), Madeleine en 1895, Emilienne en 1897 (elle décède à l’âge de 3 mois), Marie en 1898, Paul en 1900, Jules en 1901, André en 1903 (qui ne vit que 5 mois), Raymonde en 1906 (qui meurt 4 mois plus tard), Raymond en 1909 (il meurt à l’âge de 2 ans) et Alfred en 1910 qui décède 6 mois plus tard. Au total, 12 enfants – 6 garçons et 6 filles – en moins de 20 ans !
Mais finalement, sur les 12 enfants du couple, 8 d’entre eux n’atteignent pas leur majorité… D’ailleurs, Jules, le mari d’Eudoxie, est lui-même décédé 6 jours avant la naissance de son dernier enfant.

Eudoxie se retrouve veuve et ayant perdu déjà 7 de ses enfants alors qu’elle n’a que 40 ans. Elle périt à son tour le 27 novembre 1911, peu de temps après le décès de son fils Raymond.

W comme Waille

Marie Anne Waille est née le 16/09/1772 à Blangermont dans le département du Pas-de-Calais. Elle est la fille de Jacques et de Charlotte Hannequelle dont elle est le troisième enfant.
Le 28 janvier 1805, alors qu’elle est célibataire, elle met au monde une petite fille prénommée Marie Caroline Joseph. Le père – Séraphin Massin – reconnaît l’enfant. Malgré tout, le mariage entre Marie Anne et Séraphin n’aura lieu que tardivement : le 09 janvier 1815. Séraphin est alors âgé de 36 ans tandis que Marie Anne a 42 ans !
Quelques mois plus tard, le 20 mars 1816, Marie Anne décède sans avoir mis d’autre enfant au monde.

Jacques Louis Waille naît vers 1733 de Louis, un cabaretier, et de Marie Barbe Mesureur.
Il se marie le 10 juin 1761 avec Marie Alberte Godet ; mais elle décède en février 1766. Il épouse alors en secondes noces Charlotte Hannequelle le 10 juin 1766, exactement 5 années après sa première union.
Il décède le 05 février 1789.
Sa femme lui survit pendant une dizaine d’années. Mais sa mort est des plus surprenantes : elle se jette dans un puits ! Elle est immédiatement secourue, mais succombe d’une blessure à la tête…

V comme Vénuat

VENUAT est le nom de jeune fille de ma grand-mère maternelle.
Selon Pierre-Gabriel Gonzales dans son Dictionnaire des noms de famille en Auvergne, ce patronyme est le « surnom de l’homme nouvellement installé dans la communauté […] ou surnom évoquant l’ancien français venuste, charmant, gracieux ». Si l’on en croit le Dictionnaire étymologique des noms et prénoms de France de Larousse, « Vénuat » serait un dérivé lyonnais du nom « Venu » signifiant « peut-être bienvenu« . On retrouve aujourd’hui ce patronyme dans le département de l’Allier d’où sont originaires les ancêtres de ma grand-mère.

Le plus ancien porteur du nom que j’ai trouvé jusque-là dans la branche agnatique de ma grand-mère se prénomme Gilbert. Il s’est marié à Saint-Caprais où il a donné naissance à 3 de ses enfants avant de s’installer à Louroux-Hodement.
Son fils Charles, né à Saint-Caprais, s’est marié dans la commune où il a grandi (Louroux-Hodement), mais a vécu une partie de sa vie à Hérisson où sont nés tous ses enfants, avant de revenir à Saint-Caprais où il est décédé.

Son fils Gilbert est né et s’est marié à Hérisson, puis s’est installé à Saint-Caprais jusqu’à son décès.
Son troisième enfant, nommé lui aussi Gilbert, est également né à Hérisson. Mais il s’est marié dans la commune du Vilhain et ses enfants sont nés pour la plupart à Saint-Caprais. Malgré tout, c’est dans sa commune de nnaissance qu’il est décédé.
Son fils Gilbert (encore un !) est né à Saint-Caprais, s’est marié une première fois à Hérisson où sont nés deux de ses enfants, puis il s’est marié à deux autres reprises à Theneuille où il est décédé après avoir eu deux autres enfants.

Jean, fils du précédent, est né à Hérisson mais a vécu une partie de sa vie à Theneuille, puis à Couleuvre où il a fini ses jours.
Son fils Jean est né à Couleuvre et a vécu successivement à Deneuille-les-Mines, Saint-Priest-en-Murat puis Château-sur-Allier avant de décéder à Saint-Bonnet-de-Four.
Raymond enfin, le père de ma grand-mère, est né à Deneuille-les-Mines où il a vécu de longues années avant de s’installer définitivement à Doyet.

Aujourd’hui, 172 familles sont porteuses du patronyme VENUAT et la plupart d’entre elles sont localisées dans l’Allier ou dans les départements limitrophes.

Qui sait ? Peut-être tous les porteurs du nom sont-ils cousins ?

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