Mai 2024 : Qui était mon Sosa 4024 ?

En ce cinquième mois de l’année 2024, c’est mon Sosa 4024 que je mets à l’honneur : Antoine MERLIN.

Antoine vient au monde à Colombier, une petite commune de l’Allier, le 06 septembre 1687. Il est le fils de Pierre MERLIN, un journalier, et de Gilberte AUCOQ (ou AUCOPT), son épouse, mariés le 14 août 1679 à Hyds, paroisse voisine.

Avant lui est née Marguerite le 02 mai 1681, mais apparemment, aucun autre enfant ni avant ni après…

AD 03 – 73E Dépôt GG1 – vue 132/276

« Ce jourd’huy sixième du mois de septembre l’an mil six cent quetre ving sept a esté baptisé par moy soussigné Jean Couchonnet, prestre et vicaire de la Coudre, Mr le curé estant malade, Abtoine Merlin, fils de Pierre Merlin et de Gilberte Aucoq, sa femme, né le mesme jour et an que dessus. Le parrein a esté Antoine Merlin, marchand, et marreine Peronnelle Chapput qui a déclaré ne scavoir signer. »

Le 22 janvier 1709, à l’âge de 21 ans, Antoine épouse Michelle MARTIN à Hyds.

AD 03 – 118E dépôt GG3 – vue 46/141

« L’an mil sept cent neuf, le vingt deuxième jour de janvier après les fiançailles et publications faites des troix bancs suivant les ordonnances de ce diocèze d’entre Antoine Merlin, fils de défunct Pierre Merlin et de Gilberte Aucoq d’une part, et Michel Martin, fille de défuncts Antoine Martin et Anne Marchand d’autre part, tous deux habitans de cette paroisse, et ne s’étant trouvé aucun empêchement, ny Antoine Quillet, vicaire de la paroisse d’Idz sousigné, les ai receus à la bénédiction nuptialle, laquelle je leur ai donnée après qu’ils se sont donnés leur mutuel consentement de mariage selon la forme prescrite par la Sainte Eglise. En présence d’Antoine Durin, maréchal, de Pierre Sivade, aussi maréchal, de Pierre Lagaye, laboureur et de Patrocle Sellier, sacristain de la ditte paroisse qui comme parens et amis ont assisté audit mariage et qui ont déclaré ne scavoir signer enquis. »

Michelle met au monde une fille prénommée Marguerite le 22 février 1710.

Le couple s’installe ensuite à Colombier où viennent au monde trois autres enfants : Gilbert Marc le 24 avril 1715, Pétronille le 10 mai 1717 et Marguerite le 02 août 1720.

Michelle décède le 06 septembre 1721, laissant Antoine veuf avec quatre enfants dont le plus jeune n’a que 13 mois et l’aîné 11 ans.

Antoine ne reste pas veuf bien longtemps. Il épouse en secondes noces Claudine BAYLOT (ou LALOT), veuve elle aussi depuis moins d’un an, le 25 novembre 1721 à Colombier.

AD 03 – 73E dépôt GG1 – vue 235/276

« Le vignt cinquième novembre 1721 après les fiançaillies et les trois publications des bans faites par trois dimanches ou festes d’entre Antoine Merlin, veuf de défunte Michelle Martin de cette paroisse d’une part, et d’entre Claude Baislot, veufve de défunt Jacque Lalot de la paroisse de Malicorne d’autre part, sans avoir découvert aucun empêchement et ayant reçut le certificat de publication de Mr le curé de Malicorne en datte du vignt quatrième du présent, je curé soubsigné ay receut leur mutuel consentement et les ay solemnellement conjoint en mariage par parole du présent. Le tout en présence de François Picandet et de Jean François Aubergier qui ont signé, et de [Front Etiene]Brats et Jacque Laliot qui ont déclaré ne scavoir signer. »

Un seul enfant naît de cette union le 16 septembre 1722 : Jean, mon ancêtre.

Mais Claudine a déjà eu – tout comme Antoine – quatre enfants de son précédent mariage.

Le sort s’acharne contre Antoine : Claudine décède elle aussi le 11 novembre 1722, moins d’un an après leur mariage.

Antoine épouse alors en troisièmes noces Marie BRUN en février 1723, elle aussi veuve.

AD 03 – 73E dépôt GG1 – vue 239/276

« Après les fiançaillies et les trois publications des bans des mariages d’entre Joseph Dumas, veuf de défunte Germaine Boiset de cette paroisse d’une part, et Margueritte Robin, fillie de défunt François et de Magdelaine Audimant de cette paroisse d’autre part ; et d’Antoine Merlin, laboureur veuf en secondes nopces de Claudes Beslot de cette paroisse d’une part, et entre Marie Brun, veufve en premières nopces de Pierre Charbonnier, habitante du bourg de La Celle d’autre part, sans avoir descouvert aucun empeschement de ma part ny de celle de Mr le curé de La Celle ainsy qu’il m’a parut par son certificat de publication en datte du cinquième du présent. Je curé soubsigné après avoir receut leurs mutuels consentement par paroles du présent, les ay solemnellement conjoint en mariage. Le tout en présence de Jacque Beynat et de Gilbert Michard qui ont signé, et de Jean Dumas et de Gilbert Guiliaumin. »

Marie met au monde Marguerite le 30 juin 1726.

Antoine décède à son tour le 28 avril 1744 à Hyds à l’âge de 56 ans.

AD 03 – 118E dépôt GG4 – vue 112/161

« L’an mil sept cent quarante quatre, le vingt neuf avril, a été inhumé dans le cimetière par moy curé soussigné, Antoine Merlin, lab[oureu]r, époux de Marie Lebrun, décédé d’hier, âgé de 58 ans. En présence de Jean Merlin, son fils qui a déclaré ne sçavoir signer. »

Mai 2024 : Qui était mon Sosa 4024 ?

En ce cinquième mois de l’année 2024, c’est mon Sosa 4024 que je mets à l’honneur : Antoine MERLIN.

Antoine vient au monde à Colombier, une petite commune de l’Allier, le 06 septembre 1687. Il est le fils de Pierre MERLIN, un journalier, et de Gilberte AUCOQ (ou AUCOPT), son épouse, mariés le 14 août 1679 à Hyds, paroisse voisine.

Avant lui est née Marguerite le 02 mai 1681, mais apparemment, aucun autre enfant ni avant ni après…

AD 03 – 73E Dépôt GG1 – vue 132/276

« Ce jourd’huy sixième du mois de septembre l’an mil six cent quetre ving sept a esté baptisé par moy soussigné Jean Couchonnet, prestre et vicaire de la Coudre, Mr le curé estant malade, Abtoine Merlin, fils de Pierre Merlin et de Gilberte Aucoq, sa femme, né le mesme jour et an que dessus. Le parrein a esté Antoine Merlin, marchand, et marreine Peronnelle Chapput qui a déclaré ne scavoir signer. »

Le 22 janvier 1709, à l’âge de 21 ans, Antoine épouse Michelle MARTIN à Hyds.

AD 03 – 118E dépôt GG3 – vue 46/141

« L’an mil sept cent neuf, le vingt deuxième jour de janvier après les fiançailles et publications faites des troix bancs suivant les ordonnances de ce diocèze d’entre Antoine Merlin, fils de défunct Pierre Merlin et de Gilberte Aucoq d’une part, et Michel Martin, fille de défuncts Antoine Martin et Anne Marchand d’autre part, tous deux habitans de cette paroisse, et ne s’étant trouvé aucun empêchement, ny Antoine Quillet, vicaire de la paroisse d’Idz sousigné, les ai receus à la bénédiction nuptialle, laquelle je leur ai donnée après qu’ils se sont donnés leur mutuel consentement de mariage selon la forme prescrite par la Sainte Eglise. En présence d’Antoine Durin, maréchal, de Pierre Sivade, aussi maréchal, de Pierre Lagaye, laboureur et de Patrocle Sellier, sacristain de la ditte paroisse qui comme parens et amis ont assisté audit mariage et qui ont déclaré ne scavoir signer enquis. »

Michelle met au monde une fille prénommée Marguerite le 22 février 1710.

Le couple s’installe ensuite à Colombier où viennent au monde trois autres enfants : Gilbert Marc le 24 avril 1715, Pétronille le 10 mai 1717 et Marguerite le 02 août 1720.

Michelle décède le 06 septembre 1721, laissant Antoine veuf avec quatre enfants dont le plus jeune n’a que 13 mois et l’aîné 11 ans.

Antoine ne reste pas veuf bien longtemps. Il épouse en secondes noces Claudine BAYLOT (ou LALOT), veuve elle aussi depuis moins d’un an, le 25 novembre 1721 à Colombier.

AD 03 – 73E dépôt GG1 – vue 235/276

« Le vignt cinquième novembre 1721 après les fiançaillies et les trois publications des bans faites par trois dimanches ou festes d’entre Antoine Merlin, veuf de défunte Michelle Martin de cette paroisse d’une part, et d’entre Claude Baislot, veufve de défunt Jacque Lalot de la paroisse de Malicorne d’autre part, sans avoir découvert aucun empêchement et ayant reçut le certificat de publication de Mr le curé de Malicorne en datte du vignt quatrième du présent, je curé soubsigné ay receut leur mutuel consentement et les ay solemnellement conjoint en mariage par parole du présent. Le tout en présence de François Picandet et de Jean François Aubergier qui ont signé, et de [Front Etiene]Brats et Jacque Laliot qui ont déclaré ne scavoir signer. »

Un seul enfant naît de cette union le 16 septembre 1722 : Jean, mon ancêtre.

Mais Claudine a déjà eu – tout comme Antoine – quatre enfants de son précédent mariage.

Le sort s’acharne contre Antoine : Claudine décède elle aussi le 11 novembre 1722, moins d’un an après leur mariage.

Antoine épouse alors en troisièmes noces Marie BRUN en février 1723, elle aussi veuve.

AD 03 – 73E dépôt GG1 – vue 239/276

« Après les fiançaillies et les trois publications des bans des mariages d’entre Joseph Dumas, veuf de défunte Germaine Boiset de cette paroisse d’une part, et Margueritte Robin, fillie de défunt François et de Magdelaine Audimant de cette paroisse d’autre part ; et d’Antoine Merlin, laboureur veuf en secondes nopces de Claudes Beslot de cette paroisse d’une part, et entre Marie Brun, veufve en premières nopces de Pierre Charbonnier, habitante du bourg de La Celle d’autre part, sans avoir descouvert aucun empeschement de ma part ny de celle de Mr le curé de La Celle ainsy qu’il m’a parut par son certificat de publication en datte du cinquième du présent. Je curé soubsigné après avoir receut leurs mutuels consentement par paroles du présent, les ay solemnellement conjoint en mariage. Le tout en présence de Jacque Beynat et de Gilbert Michard qui ont signé, et de Jean Dumas et de Gilbert Guiliaumin. »

Marie met au monde Marguerite le 30 juin 1726.

Antoine décède à son tour le 28 avril 1744 à Hyds à l’âge de 56 ans.

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« L’an mil sept cent quarante quatre, le vingt neuf avril, a été inhumé dans le cimetière par moy curé soussigné, Antoine Merlin, lab[oureu]r, époux de Marie Lebrun, décédé d’hier, âgé de 58 ans. En présence de Jean Merlin, son fils qui a déclaré ne sçavoir signer. »

Février 2024 : Qui était mon Sosa 224 ?

Après avoir évoqué la vie de Jean LIMOGES, mon Sosa 124, au mois de janvier, je vais vous présenter ce mois-ci mon Sosa 224. Il se nomme Gilbert VENUAT. Il est né le 02 septembre 1771 dans le très joli village de Hérisson situé au nord de Montluçon dans le département de l’Allier. Il est le troisième enfant de Gilbert VENUAT, un cultivateur âgé de 40 ans, et de Marie AUTIXIER, son épouse âgée de près de 30 ans.

AD 03 – Hérisson – 116E-DEPOT GG 10 – vue 28/154

Transcription : « L’an mil sept cent soixante [et] onze, le trois septembre a été par moi vicaire soussigné baptisé Gilbert né d’hier sur les neuf heures du soir du légitime mariage de Gilbert Vénuat, l[a]b[oureu]r à la Bourse, et de Marie Autixier, son épouse. Le parrain a été Gilbert Autixier, demeurant à Chevalières, et la marainne Anne Autixier, demeurant aux Sotivais de la p[aroi]sse de Cosne, qui, le père absent, ont déclaré ne savoir signer de ce interpellés. Theurault, vic[aire] d’Hérisson. »

Avant Gilbert sont nés Jean en novembre 1763 et Jeanne en mars 1767. Tous deux sont toujours vivants à la naissance de Gilbert.

La famille quitte Hérisson peu de temps après sa naissance pour la commune limitrophe de Saint-Caprais où vit également son grand-père paternel, Charles.

Après lui, sa mère met au monde un enfant sans vie en mai 1777, puis Madeleine en avril 1779 et Marie en mai 1782.

Le grand-père Charles décède en décembre 1782, puis Madeleine en novembre 1783… Gilbert passe toute son enfance à Saint-Caprais auprès de ses parents, de son frère et de ses sœurs. Il devient laboureur, comme son père avant lui.

Le 14 mai 1793, alors qu’il est âgé de 21 ans et à peine majeur, Gilbert épouse Catherine FRAGNON, une jeune fille âgée de 19 ans originaire du Vilhain – autre commune voisine de Saint-Caprais – et fille des défunts Gilbert FRAGNON et Anne AUCLAIR. Le même jour, le frère aîné de Gilbert épouse Jeanne, la sœur aînée de Catherine. Aucun d’entre eux ne sait signer…

Un an après le mariage, le père de Gilbert décède à l’âge de 63 ans.

Le jeune couple habite pendant plusieurs années à Saint-Caprais où naissent neuf enfants : Jeanne en 1796, Claire en 1797, Gilbert en 1799, Jean en 1801, Barthélémy en 1803, Jeanne en 1805, Pierre en 1806, Marie en 1808 et Gilbert en 1811. Malheureusement, Jeanne, Claire, Barthélémy, Jeanne et Marie décèdent alors qu’ils sont encore de jeunes enfants.

La famille quitte Saint-Caprais et s’installe provisoirement à Louroux-Bourbonnais où naît Jean en 1813, puis à Hérisson auprès de la mère de Gilbert. C’est là que naît leur dernier enfant – Louise – en juillet 1815.

La même année, la mère de Gilbert décède à son tour.

Gilbert ne lui survit que quelques années et meurt dans sa commune de naissance le 24 septembre 1820 à l’âge de 49 ans.

AD 03 – Hérisson – 2MI EC 116 6 – vue 281/679

Transcription : « L’an mil huit cent vingt, le vingt quatre septembre heure de onze du matin, devant nous maire et officier de l’état civil de la ville et commune d’Hérisson, chef lieu de canton, département de l’Allier, ont comparu François Petit, laboureur âgé de quarante deux ans, et Charles Perony, aussi laboureur âgé de trente ans, voisins du défunt cy-après et domiciliés en cette commune, lesquels nous ont déclaré qu’aujourd’huy à deux heures du matin est décédé en son domicile sis à La Bourse du Lac de cette commune et à l’âge de quarante neuf ans, Gilbert Vénuat, né en cette commune d’Hérisson, fils de feu Gilbert Vénuat, vivant laboureur, et de défunte Marie Autixier, et époux de Catherine Fragnon. Lesquels, après lecture du présent acte, ont déclaré ne savoir écrire ni signer de ce enquis. G[ilbe]rt Petit maire. »

2024…

Avec 2024 qui débute, j’aurais pu – comme certains – me pencher sur la vie de mon Sosa 2024. Seulement voilà : la branche où il se situe s’arrête pour moi au Sosa 63. Il s’agit de Marie DECHERY, née d’une autre Marie DECHERY, domestique à Bizeneuille (03) puis à Deneuille-les-Mines (03), et d’un père inconnu…

En revanche, 2024 sera pour moi l’occasion de me pencher sur d’autres individus dont les numéros Sosa se terminent par 24. Je ferai l’impasse sur le numéro 24 que j’ai déjà traité lors du ChallengeAZ au vingtième jour (T comme Trisaïeul), mais je tâcherai d’en apprendre davantage sur les individus portant les numéros 124, 224…

Y comme Yann et comme GuffroY

Il y a 20 ans en arrière, Yann L., l’ami d’enfance de mon compagnon, s’amusait à dire : « Nous sommes cousins car j’ai des Guffroy parmi mes ancêtres ».
A cette époque, je pratiquais déjà la généalogie depuis plusieurs années, mais n’avais pas souhaité effectuer de recherches dans ma branche paternelle. De son côté, le père de Yann avait lui remonté sur plusieurs générations et avait effectivement quelques porteurs de mon patronyme parmi ses ascendants paternels.
Yann et moi avons continué à nous surnommer « cousins » en plaisantant, bien que les chances soient relativement faibles de voir ce lien avéré entre nous sachant que lui était né à Dijon (21) et moi à Montluçon (03).

Quelques temps après, j’ai finalement décidé d’entreprendre de mon côté des recherches sur ma branche paternelle… jusqu’à nous trouver, à Yann et moi, un ancêtre commun : Pierre Ghislain Guffroy, mon Sosa 128, son Sosa 70.

Pierre Ghislain Guffroy est né à Avion (62) le 23/01/1764 du mariage de Joseph et de Marie Isabelle Hugot dont il est le quatrième enfant.

AD 62 – Avion – 5 MIR 065/1

Il se marie à Avion le 13/02/1787 avec Hyacinthe Joseph Faucqueur, une jeune fille originaire de la même commune et âgée de 19 ans. Cette dernière est déjà enceinte et accouche 3 mois plus tard de leur premier fils : Amédée Louis Joseph.
Il auront par la suite Pierre François en septembre 1788 qui décède 7 mois plus tard ; un troisième fils, prénommé à nouveau Pierre François, naît en mars 1790 décède à son tour peu avant ses deux ans. Leur quatrième fils se nomme Pierre François Joseph et vient au monde en octobre 1793. Vient ensuite une première fille, Marie Joseph, en août 1795 ; mais elle décède 11 mois plus tard…
En avril 1797, c’est un cinquième fils qui voit le jour : Pierre Ghislain Joseph.
Le septième enfant, en septembre 1798, est à nouveau un fils nommé Augustin Joseph.
La seconde fille du couple se prénomme Marie Joseph Augustine et elle naît en juillet 1800. Trois ans plus tard, en septembre 1803, c’est au tour de Joseph de faire ses premiers pas dans la vie. Il est mon ancêtre.

AD 62 – Avion – 5 MIR 065/1

Un dixième enfant (une 3ème fille) naît en avril 1805 du couple Guffroy-Faucqueur : Vénérande, qui est l’ancêtre de Yann

et en juillet AD 62 – Avion – 5 MIR 065/1

Deux autres enfants verront le jour en mars 1807 et en juillet 1808, respectivement Gabriel et Germain Joseph, mais tous deux mourront très jeunes.

Joseph se marie une première fois en 1827, mais son épouse décède en 1832. Cette même année, c’est Vénérande qui se marie à son tour avant de donner naissance à 8 enfants parmi lesquels Ludivine Caroline, ancêtre de Yann, qui aura à son tour 9 enfants.
Joseph se remarie en 1833 avec celle qui donnera naissance à mon ancêtre Olivier Antoine qui aura lui aussi 9 enfants…

X comme EudoXie

EudoXie Sidonie est née à Petite-Synthe (59) le 28 décembre 1871 du mariage de Charles Louis PLANCKE et de Fidélie Élise PETILLON. Elle est leur neuvième enfant dans une fratrie qui en comptera dix.

Le 03 novembre 1890, Sidonie donne naissance à une petite fille prénommée Zoé Eugénie. Elle n’est pas mariée, mais le père reconnaît l’enfant… Elle épouse finalement Jules Alfred BUY le 04 mai 1891 à Saint-Pol-sur-Mer (59). Elle est âgée de 19 ans et elle exerce la profession de journalière ; lui a deux ans de plus et il est menuisier.
Le couple s’installe à Saint-Pol-sur-Mer, au 645 rue de la République. Très vite, une deuxième fillette vient au monde : Julia Eudoxie qui naît en novembre 1891, mais elle succombe trois semaines plus tard… Puis viennent successivement Jules en 1894 (il décède 11 mois plus tard), Madeleine en 1895, Emilienne en 1897 (elle décède à l’âge de 3 mois), Marie en 1898, Paul en 1900, Jules en 1901, André en 1903 (qui ne vit que 5 mois), Raymonde en 1906 (qui meurt 4 mois plus tard), Raymond en 1909 (il meurt à l’âge de 2 ans) et Alfred en 1910 qui décède 6 mois plus tard. Au total, 12 enfants – 6 garçons et 6 filles – en moins de 20 ans !
Mais finalement, sur les 12 enfants du couple, 8 d’entre eux n’atteignent pas leur majorité… D’ailleurs, Jules, le mari d’Eudoxie, est lui-même décédé 6 jours avant la naissance de son dernier enfant.

Eudoxie se retrouve veuve et ayant perdu déjà 7 de ses enfants alors qu’elle n’a que 40 ans. Elle périt à son tour le 27 novembre 1911, peu de temps après le décès de son fils Raymond.

W comme Waille

Marie Anne Waille est née le 16/09/1772 à Blangermont dans le département du Pas-de-Calais. Elle est la fille de Jacques et de Charlotte Hannequelle dont elle est le troisième enfant.
Le 28 janvier 1805, alors qu’elle est célibataire, elle met au monde une petite fille prénommée Marie Caroline Joseph. Le père – Séraphin Massin – reconnaît l’enfant. Malgré tout, le mariage entre Marie Anne et Séraphin n’aura lieu que tardivement : le 09 janvier 1815. Séraphin est alors âgé de 36 ans tandis que Marie Anne a 42 ans !
Quelques mois plus tard, le 20 mars 1816, Marie Anne décède sans avoir mis d’autre enfant au monde.

Jacques Louis Waille naît vers 1733 de Louis, un cabaretier, et de Marie Barbe Mesureur.
Il se marie le 10 juin 1761 avec Marie Alberte Godet ; mais elle décède en février 1766. Il épouse alors en secondes noces Charlotte Hannequelle le 10 juin 1766, exactement 5 années après sa première union.
Il décède le 05 février 1789.
Sa femme lui survit pendant une dizaine d’années. Mais sa mort est des plus surprenantes : elle se jette dans un puits ! Elle est immédiatement secourue, mais succombe d’une blessure à la tête…

V comme Vénuat

VENUAT est le nom de jeune fille de ma grand-mère maternelle.
Selon Pierre-Gabriel Gonzales dans son Dictionnaire des noms de famille en Auvergne, ce patronyme est le « surnom de l’homme nouvellement installé dans la communauté […] ou surnom évoquant l’ancien français venuste, charmant, gracieux ». Si l’on en croit le Dictionnaire étymologique des noms et prénoms de France de Larousse, « Vénuat » serait un dérivé lyonnais du nom « Venu » signifiant « peut-être bienvenu« . On retrouve aujourd’hui ce patronyme dans le département de l’Allier d’où sont originaires les ancêtres de ma grand-mère.

Le plus ancien porteur du nom que j’ai trouvé jusque-là dans la branche agnatique de ma grand-mère se prénomme Gilbert. Il s’est marié à Saint-Caprais où il a donné naissance à 3 de ses enfants avant de s’installer à Louroux-Hodement.
Son fils Charles, né à Saint-Caprais, s’est marié dans la commune où il a grandi (Louroux-Hodement), mais a vécu une partie de sa vie à Hérisson où sont nés tous ses enfants, avant de revenir à Saint-Caprais où il est décédé.

Son fils Gilbert est né et s’est marié à Hérisson, puis s’est installé à Saint-Caprais jusqu’à son décès.
Son troisième enfant, nommé lui aussi Gilbert, est également né à Hérisson. Mais il s’est marié dans la commune du Vilhain et ses enfants sont nés pour la plupart à Saint-Caprais. Malgré tout, c’est dans sa commune de nnaissance qu’il est décédé.
Son fils Gilbert (encore un !) est né à Saint-Caprais, s’est marié une première fois à Hérisson où sont nés deux de ses enfants, puis il s’est marié à deux autres reprises à Theneuille où il est décédé après avoir eu deux autres enfants.

Jean, fils du précédent, est né à Hérisson mais a vécu une partie de sa vie à Theneuille, puis à Couleuvre où il a fini ses jours.
Son fils Jean est né à Couleuvre et a vécu successivement à Deneuille-les-Mines, Saint-Priest-en-Murat puis Château-sur-Allier avant de décéder à Saint-Bonnet-de-Four.
Raymond enfin, le père de ma grand-mère, est né à Deneuille-les-Mines où il a vécu de longues années avant de s’installer définitivement à Doyet.

Aujourd’hui, 172 familles sont porteuses du patronyme VENUAT et la plupart d’entre elles sont localisées dans l’Allier ou dans les départements limitrophes.

Qui sait ? Peut-être tous les porteurs du nom sont-ils cousins ?

S comme Sébastien Paquet

Sébastien PAQUET naît à Lacaud-Chapy, hameau de La Petite-Marche, le 05 janvier 1820 à 18 h 00 du mariage d’Annet PAQUET et Antoinette NENY. Il porte le prénom de son grand-père maternel, décédé quelques mois avant qu’il ne voie le jour. Sa naissance est déclarée en mairie le lendemain à 10 h 00 en présence de Gilbert PAQUET, son grand-père paternel, et de François PAQUET, son oncle paternel, tous deux cultivateurs à Lacaud-Chapy.

AD 03 -La Petite-Marche – 2 E 135 5

Sébastien est l’aîné des deux enfants d’Annet et d’Antoinette. Un autre enfant, prénommé François, naît en effet le 07 février 1821, mais ce frère cadet meurt le 26 septembre de la même année.
Bien qu’Antoinette soit encore jeune au décès de son second fils — elle est alors âgée de vingt-huit ans — elle n’aura aucun autre enfant. Sébastien sera donc élevé comme un fils unique — fait suffisamment rare à cette époque pour être souligné !

Je ne sais rien de l’enfance de Sébastien, si ce n’est qu’il a toujours vécu dans le hameau où il est né. Il n’est probablement jamais allé à l’école puisqu’il ne sait pas signer.

Sébastien se marie le 18 février 1846, à l’âge de 26 ans, avec Anne JOUANNET, de 7 ans sa cadette.

Ensemble, Sébastien et Anne ont sept enfants, tous nés à La Petite-Marche : Anne PÂQUET, la fille aînée de Sébastien et Anne, naît le 08 avril 1848 à Lacaud-Chapy. Anne PÂQUET vient au monde le 18 juillet 1849. Elle est baptisée sous le prénom de Anne, comme sa sœur aînée, mais sera usuellement prénommée Marie. Annet, le premier fils du couple, voit le jour le 18 septembre 1850. Puis vient Jean qui naît le 04 février 1852. Il décède le 23 février 1875 à Bourges (18) à l’âge de vingt-trois ans sans s’être marié. François naît à Lacaud-Chapy le 11 novembre 1854. Anne , la 3ème du nom, voit le jour le 05 mai 1856. Elle sera usuellement prénommée Philomène. Gabrielle, enfin, vient au monde le 11 octobre 1857.

Annet, sa femme et ses enfants vivent dans la maison familiale du jeune homme, avec ses deux parents jusqu’au décès de sa mère en 1850 puis de son père 10 ans plus tard. Il est cultivateur, comme son père, et possède plusieurs terres sur la commune de La Petite-Marche.


En 1869, Sébastien marie sa fille aînée. Il n’aura pas le temps de voir se marier ses autres enfants car il décède le 07 juillet 1871 à l’âge de 51 ans…

R comme Remariage

En ce 18°jour du Challenge AZ, j’ai décidé d’étudier plus particulièrement les remariages. Pour cela, j’ai consulté les relevés que j’ai effectués de 1638 à 1862 sur la commune de La Petite-Marche (03). Je pars ensuite du principe que ce qui s’applique ici peut également s’appliquer ailleurs…

Dans un premier temps, je constate qu’on dénombre un peu moins de 300 remariages sur la période étudiée. Dans un tiers des cas, ce sont des veuves qui se remarient ; dans les deux tiers restants, ce sont des hommes devenus veufs.
Ensuite, j’ai pu relever 22 occurrences de mariages en troisièmes noces, c’est-à-dire après le décès des deux premiers conjoints. En effet, même si le divorce est possible entre 1792 et 1816, il n’y a aucun divorce parmi les couples de La Petite-Marche. Cette fois-ci, le rapport est complètement différent puisque seules trois femmes ont eu trois époux successifs contre 19 hommes dans la situation inverse…

Quand se remarie-t-on ?

Bien souvent, les veufs se remarient dans l’année qui suit le décès de leur conjoint, surtout s’ils ont de jeunes enfants. C’est le cas par exemple de Jean Giraud dont la première épouse décède en janvier 1676 après avoir mis au monde 6 enfants (dont 4 meurent dans leurs premières années de vie) et qui se remarie en juillet de la même année, puis 8 mois après le décès de sa seconde compagne.
En ce qui concerne les veuves, un délai de viduité de 300 jours doit être respecté afin d’empêcher le moindre doute sur la parenté de ses enfants. Il leur faut donc attendre près de 10 mois avant de se remarier. C’est ce que fait Marguerite De Latinière dont le second mari décède six années après leur mariage, la laissant seule avec deux jeunes enfants. Elle se remarie 11 mois plus tard avec celui qui sera son troisième époux.
Mais il peut tout aussi bien s’écouler plusieurs années entre le décès d’un conjoint et le remariage. Blaise Garreau, par exemple, dont la seconde épouse est morte en couches, attend près de 8 années avant de se remarier…

Avec qui se remarie-t-on ?

Tout dépend !

Si on est un homme, on peut aisément épouser en deuxièmes et troisièmes noces de jeunes femmes célibataires. C’est le cas de 14 des 19 hommes ayant eu trois unions à La Petite-Marche ; les autres s’étant remariés une fois avec une femme célibataire et une autre fois avec une femme veuve.

Mais si on est une femme, la situation est différente : sur les trois femmes qui se sont mariées à trois reprises, deux ont eu parmi leurs deuxième et troisième maris un homme veuf et la troisième s’est remariée les deux fois avec des hommes veufs eux aussi.

En conclusion, du XVII° au XIX° siècle, on se remariait plus facilement si on était né homme, et ces derniers avaient davantage la possibilité d’épouser de jeunes femmes célibataires, en capacité de leur donner d’autres enfants.

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